
Le cours propose de traiter les notions d’intégration du vivant au travers de la question de l’artificialisation et de la renaturation à différentes échelles d’intervention.
A l’échelle de la ville, la question de l’intégration du vivant a déjà été en partie abordée par le cours relatif aux réseaux écologiques dans lequel nous avons traité des trames vertes urbaines. Nous poursuivrons ces apprentissages en axant la réflexion autour de la question de la désartificialisation et de la renaturation. Plus particulièrement, nous tenterons d’apporter des réponses aux questions suivantes : comment renaturer des espaces ouverts artificialisés, comment orienter une stratégie de désimperméabilisation pour favoriser la connexion des réservoirs de biodiversité existants ? Les réponses passeront par la priorisation des projets de renaturation sur base de leur faisabilité, les diagnostics préalables, la mise en œuvre, gestion, le suivi et indicateurs, l’implication citoyenne et la protection des sites renaturés.
A une échelle plus fine, nous analyserons de manière critique les différentes solutions permettant d’intégrer le vivant dans le projet en abordant les notions de diagnostic écologique préalable, d’impact en phase de chantier et de préservation de l’existant, de l’importance de la préservation des sols et de la pleine terre, de la végétalisation du bâti et des murs, des dispositifs d’accueil de la faune.
Nous travaillerons finalement avec l’outil ‘nature value explorer’ pour tester différents scénarios de prise en compte du vivant dans certains projets choisis et pour évaluer l’impact de cette prise en compte sur l’amélioration des services rendus par les écosystèmes dans le projet.
- Titulaire: Marie PAIRON