La psychiatrie légale est une discipline très ancienne. Durant l'antiquité déjà, des documents historiques témoignent du rôle de ce que l'on appelle aujourd'hui l'expert dans des missions très variées. 
De tout temps, la compréhension et l'étude des comportements singuliers,  aberrants, bizarres, voire inhumains, ont toujours fascinés et fascinent toujours aujourd'hui. 
Au cours de l'histoire, le profil de l'expert psychiatre a considérablement évolué, particulièrement en Belgique. La discipline, au carrefour de la Médecine et du Droit, s'est professionnalisée et est en constante évolution : neurosciences sociales, neurodroit, biologie de la morale.
In fine et à travers cette discipline c'est l'humain qui interroge l'humain : la normalité, le mal, la responsabilité, le libre-arbitre, la dangerosité, l'existence de monstres parmi les homme.
A travers ce cours, Le Dr Leistedt vous livre un pan de l'histoire de la psychiatrie légale et de ses grands courants théoriques. Ces notions seront ponctuées d'anecdotes issues d'une pratique clinique qui illustrent toute la singularité de cette discipline.

Ce cours analysera si les troubles psychiatriques peuvent être considérés comme différents des troubles non-psychiatriques d'un point de vue nosologique et sémiologique. Le point de vue nosologique explorera si les méthodes de construction des classifications des troubles psychiatriques sont différentes de celles des troubles non psychiatriques. Le point de vue sémiologique explorera si les manifestations cliniques des troubles psychiatriques (sémiologie) sont spécifiques au point de constituer des entités différentes des troubles non-psychiatriques.

Le diagnostic en psychiatrie ne repose pas sur des mécanismes physiopathologiques toujours bien identifiés ou sur l'existence d'examens complémentaires. Il regroupe, faute de mieux, un mélange de maladie probables et de constructions sociales et culturelles qui peuvent varier en fonction des époques et des endroits.

Ces séances pratiques aideront les participants à concevoir et à réaliser leur travail de fin d'études. Elles se feront à partir des sujets choisis par chacun.

Le travail de fin d'études doit être un article publiable dans le domaine de la philosophie de la santé mentale.

Michel Foucault a considérablement modifié la manière dont dont sont conçue la folie et les soins à apporter à ceux qui souffrent de troubles mentaux. A partir d'un texte, nous verrons plus précisément sa conception.

Le cours de philosophie est moins là pour apprendre aux étudiants ce que tel ou tel philosophe a écrit que pour leur donner un peu de recul face à leurs disciplines. Aussi; l'objetif est de permettre aux étudiants de réfléchir à ce qu'est la science et aux implications philosophiques de celle-ci. A la fin du cours, les étudiants connaîtrons les principales conceptions de la science et pourront les discuter de manière critique.

Toute science se base sur la notion de causalité. Or, ce concept est loin d'être exempt de critiques. On verra celles-ci et tout particulièrement la critique de Hume de la causalité ainsi que ses implications sur la conception de l'identité. La philosophie est traversée par de grands courants de pensée. Or, chaque courant implique une conception de l'homme, du corps et de l'esprit. Dans ce cours, nous aborderons, à partir de quelques philosophes représentatifs, voire de quelques textes, ces grands courants en observant les conceptions des troubles mentaux qui en émergent.

Une présentation de l'histoire de la génération de connaissances en médecine sera présentée aux participants.

De la médecine de la Mésopotamie à nos jours. Avec une attention particulière qui sera portée à la santé mentale.

Le cours visera à présenter et à critiquer les principales conceptions de la science et d'en saisir les limites. A l'issue du cours, les participants devront être capables de mettre ces visions épistémologiques en lien avec leur pratique.